Palais de glace, Tarjei Vesaas, 1965
Voici un bref aperçu de la présentation que j'avais faite lors du BOOK CLUB sur la neige... | |
Dans un paysage de légende façonné par le froid et la glace, au cœur de l’interminable automne norvégien, deux fillettes se découvrent et se reconnaissent. Le Palais de glace, classique incontournable de la littérature norvégienne, approche avec une acuité rare l’intensité troublante des secrets et le sérieux insondable des émotions enfantines. « Les poètes, les enfants, les simples d'esprit ont reçu la grâce de voir au-delà des apparences, d'entendre l'inaudible et de se trouver directement au cœur de l'essentiel. Le don de Tarjei Vesaas, peut-être le plus grand écrivain norvégien de ce siècle (1897-1970), aura été de savoir abolir la dérisoire ligne de démarcation entre vie et mort, solitude et présence. Il n'y a pas d'explication toute prête à proposer ce chef-d'œuvre qu'est Palais de glace, tant la symbolique en est riche et les harmoniques multiples. Peut-être ne s'agit-il que d'une variation intensément poétique sur le grand secret du thème sacré : l'amour plus fort que la mort. Les deux petites filles qui s'aiment à en mourir, qui aiment l'amour plus qu'elles-mêmes réalisent leur rêve fou, l'une dans la fantastique splendeur de la cascade figée par le gel en un sublime château de glace, l'autre dans un immatériel palais du souvenir. Et l'art de Vesaas, fait d'approches timides, d'élans retenus, d'ébauches à demi suggérées édifie en un texte impeccable un mausolée d'images prestigieuses, de phrases chantantes qui atteint une perfection narrative rarement égalée dans son œuvre. » Présentation de l’éditeur. Pour faire suite à la fièvre et la lumière du Palais des Glaces de Tarjei Vesaas (Cambourakis, 2014), rien de mieux que de poser trois questions et demi à son traducteur, Jean-Baptiste Coursaud, traducteur du norvégien et du suédois, de Erlend Loe, Lars Saabye Christensen, Hanne Orstavik, Dag Solstad, entre autres. Retrouvez l'interview en cliquant ici |
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BO: Edvard GRIEG, cliquer ici, Peer Gynt, Suite №1, Opus 46 | |