Le Carnaval des Animaux

Publié le par

 ARTICLE EN CONSTRUCTION !!!!!!!

           Le Carnaval des Animaux

 

tourne-disquesweb

 

 

 Le Carnaval des animaux est une suite musicale pour orchestre de Camille Saint-Saëns créée en 1886.

Son but était de faire rire, ce qui lui fut reproché, car on le considérait comme un compositeur sérieux.

Créé par un groupe que dirigeait Lebouc, durant le Carnaval de Paris, à l'occasion du Mardi gras, il fut rejoué par la société « la Trompette » pour fêter la mi-carême.

Le compositeur interdit ensuite l'exécution publique de cette œuvre de son vivant, il fallut attendre la lecture de son testament pour que l'œuvre soit rejouée en public.

Seul le morceau intitulé Cygne était exclu de cette censure, et fut si volontiers joué qu'il devint le « tube » de générations de violoncellistes !

 

noracacarnaval05

 

 

 

 

 

 

 

 

     Musique: Camille de Saint-Saëns      

 

                                  Textes de Carl Norac

                           Illustrations d' Olivier Tallec

 

  • Introduction. Des trilles de piano et des montées de violons et de violoncelles.

 

  • Marche royale du Lion. Très majestueuse,  sur un rythme très strict. Quelques montées chromatiques de piano, puis d'autres aux instruments à cordes qui imitent les rugissements du lion, d'une manière qui n'est guère terrifiante, mais qui jouent un peu sur le tableau de l'inquiétude. L'ambiance générale est celle d'un ballet.

L'on voit entrer le Lion, très britannique, la mine altière...

  • Poules et Coqs. Exemple rarissime de musique purement imitative, ce caquetage concertant, auquel vient s'ajouter la clarinette, est un morceau de bravoure. Très ironique, avec des notes dont la venue est quasiment incohérente aux cordes, imitant les caquètements ; ce passage amuse toujours les plus petits par son caractère imitatif.

 

  • Hémiones (ou Animaux véloces). Uniquement au piano, très rapide, à base de gammes exécutées tambour battant, cela rend la course véloce de ces ânes sauvages de Mongolie.

 

  • L'Éléphant. Ce mouvement est lui aussi comique de manière très directe. Le thème, lent, est tenu par la contrebasse, soutenue par des accords de piano.  

 

  • Kangourous. Le piano alterne joyeusement des accords ascendants puis descendants, et des passages plus lents, où sans doute l'animal est-il au sol..

 

  • Aquarium. Célèbre thème, tournoyant et scintillant, évoquant à la perfection le monde des contes de fées et pays imaginaires, avec des notes de l'harmonica de verre   et des arpèges descendants de piano.
 
  • Personnages à longues oreilles. Très évocateur, cet épisode, joué au violon, utilise les harmoniques aigües et des tenues basses

 

  • Le Coucou au fond des bois. C'est un mouvement très satirique, où la clarinette a le privilège de répéter vingt-et-une fois le même motif, sur les mêmes deux notes, alors que le piano mène la mélodie seul par des accords lents...

 

  • Volière. Mouvement très gracieux, où le thème est tenu presque exclusivement par la flûte, soutenue par des tremolo discrets des cordes et des pizzicato.  

 

  • Pianistes. Autre passage, très humoristique, qui donne lui aussi dans la caricature. Les pianistes ne font que des gammes, ascendantes et descendantes, dans les tonalités majeures à partir de do, entrecoupées par des accords des cordes. Ce morceau peut être exécuté de différentes façons, selon la manière dont les musiciens interprètent la mention portée par Saint-Saëns sur la partition : "Dans le style hésitant d'un débutant".

 

  • Fossiles. Passage parodique évoquant, outre les animaux disparus, les vieux airs d'époque. La clarinette reprend l'air célèbre du Barbier de Séville de Rossini Una voce poco fa. Le compositeur plaisante même avec sa propre Danse Macabre, rendue gaie pour l'occasion ! Le thème est joué au début par le xylophone et le piano, avec des pizzicatos des cordes. On entend aussi très clairement un fragment de Au clair de la Lune, joué par la clarinette, ainsi que les notes gaies de Ah vous dirais-je maman, deux chansons enfantines, puis, enchaîné à l'air du Barbier, un passage de En partant pour la Syrie, chanson populaire d'époque napoléonienne.

 

  • Le Cygne. Peut-être le mouvement le plus connu de toute la pièce, en tout cas le seul qui a l'honneur d'être parfois joué seul, c'est un magnifique solo de violoncelle soutenu par le piano, très poétique et sans doute sans humour ni caricature d'un quelconque excès de lyrisme propre aux cordes.
     
  • Finale. Ce dernier morceau équivaut à la parade des fins de revue. Il développe lui aussi un thème  qui s'appuie sur une descente de basse par figure de marche. On y voit réapparaître plus ou moins brièvement les animaux dans l'ordre suivant : les hémiones (avec des accords scandés par les cordes), les fossiles (notamment par l'utilisation plus importante du xylophone), les poules et coqs, les kangourous, les ânes et implicitement par la tonalité, le lion.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 vidéo

 

 

 

Publié dans LE BLOG DES ENFANTS

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article