Les BDvores au Festival BD à BASTIA !

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En route  !

 

C'est à 8h30 vendredi 1er avril, que les 17 membres du comité, et leur cinq accompagnateurs, se sont rendus en car à Bastia pour découvrir le programme préparé d'avance par l'équipe du centre culurel Una Volta !


Sac à dos et baskettes pour une journée printanière pleine de surprises du centre ville  à la Citadelle nous attendait...  une vraie balade dans quelques uns des plus beaux sites bastiais que nous proposent les Rencontres de la Bande Dessinée organisées par le Centre Culturel, dirigé par Dominique Mattei. Au programme douze expositions représentatives des styles et des genres les plus significatifs. Avec toujours la même exigence de qualité dans le trait et le récit que ce soit pour le jeune public ou le moins jeune.

C'est avec un grand enthousiasme que nous avons franchi les portes du Centre Culturel et découvert les petites salles toutes dédiées à des artistes de renom.  

Premier rendez-vous: visite guidée d'un espace dédié à des personnages attachants figurants sur la demi douzaine de planches d'albums présentés ce jour là  et de deux BD d'un illustrateur que nous affectionnons tous beaucoup: Olivier Tallec.

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Tiens! coucou Hélène !

 

La rencontre avec l'artiste s'est faite expo toussaint 29 07 2010 bastia 2011 033-copie-1

les yeux dans les yeux en toute simplicité et spontanéité grâce à la proximité de ce dessinateur de génie et son jeune public.  Les questions ont fusé quant à la contrainte de réaliser un dessin pour un albulm et une case de Bd, la collaboration entre écrivain et  illustrateur, la technique graphique et tant d'autres sujets passionnants.   

 

 

Nous avons appris aussi que sa dernière BD "Les grand soldats" a été une collaboration rapprochée entre les deux créateurs, et qu'elle représente le travail d'une année entière !grd-soldats.jpg

 

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Nous avons un peu abusé du temps  de Tallec et débordé sur le planning des organisateurs pour rapporter un souvenir de cette rencontre enrichissante en faisant dédicacer une feuille pour chacun avec le fameux personnage de

"Pas de pitié pour les baskettes !"

 

 

 

   

 

  Allez hop! c'est au pas de course que nous montons les marches quatre à quatre pour découvrir un univers tout à fait différent , dans une petite salle blanche où les oeuvres de Juliette Binet sont exposées.

 

Dessins d'une délicatesse admirable, d'un tracé épuré au crayon graphite ou au stylo bic, crayon de couleurs.... On se surprend à chuchoter !

 

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  La visite guidée s'est achevée par la lecture d'un album dont le thème est l'arbre généalogique : Le cousin

 

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Sujet : Voilà une éternité que l'homme n'a pas vu son cousin. En traversant une rivière, il laisse malencontreusement tomber sa valise puis il continue, et s'enfonce dans la forêt. Assailli par la chaleur, il enlève sa chemise et s'asseoit au pied d'un arbre pour se reposer. A son réveil, un singe qui lui ressemble étrangement l'observe, le reconnaît et lui donne une accolade.

  Le voyage qu'entreprend cet homme ressemble étrangement à un retour aux origines de l'humanité. Il existe effectivement une forte ressemblance physique entre l'homme barbu et les singes. Le texte, assez sommaire, s'estompe à partir du moment où l'homme quitte le monde civilisé. La part belle est alors laissée aux illustrations d'une grande sobriété. La forêt, dépouillée de toute végétation, est uniquement composée d'arbres gris. Un ouvrage de belle qualité, à couverture cartonnée tissée, relativement déroutant.

 

 

Midi: Direction Théâtre Municipal.

Nous faisons notre pause déjeuner sous les arcades du théâtre,

en plein air, bien contents de nous attabler!

 

 

13h00 : Atelier Sérigraphie,

un moment fort de la journée


( PS: Pour les raisons législatives, nous ne pouvons diffuser les visages des enfants, c'est pourquoi ils apparaissent floutés, même si ce n'est pas esthétique, nous avons trouvé dommage de ne pas faire figurer ces photos sur le bolg....)


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           LA TECHNIQUE :


La sérigraphie (du latin sericum la soie et du grec graphein l’écriture) est une technique
d’impression offrant une palette de possibilités plus larges que les autres procédés.

Elle fut élaborée par les Japonais pour imprimer les blasons sur les kimonos.
Elle permet d’imprimer des motifs de façon répétitive avec une déformation presque imperceptible sur de nombreuses matières telles que : papier, carton, bois, plastiques (PVS, polyéthylène, polypropylène, polystyrène  …), métal, verre, textiles (coton, nylon, polyester…) et bien d’autres dans la mesure où l’encre spécifique existe pour la matière en question.
L’impression numérique jet d’encre tend à remplacer la sérigraphie dans certains secteurs (impression textile, par exemple) mais la sérigraphie reste reine dans certains domaines (grandes affiches, bâches…) où elle apporte la souplesse de son procédé, ses possibilités d’application sur
tous les supports et dans toutes les dimensions. Elle est appréciée pour la beauté et la qualité de ses coloris, la tenue des couleurs.
 La sérigraphie est un procédé utilisé principalement dans le domaine des industries graphiques : la signalétique (panneaux routiers, tableaux de bord, autocollants…), la publicité (affiches, objets, totems…), le textile (tee-shirts, casquettes, maillots sportifs…), l’électronique (circuit imprimé)
etc… Elle est aussi utilisée dans le domaine des arts visuels.
Elle consiste à reporter sur un support un motif dont le négatif est fixé sur un écran en tissu appelé tamis. Pour cela, il faut fabriquer une image négative sur un écran. La forme imprimante est constituée d’un tissu (poreux) de fibres synthétiques ou métalliques tendu sur un cadre.

Les parties non imprimantes sont obturées par un photopolymère.
Cette forme imprimante est appliquée contre le support d’impression et l’encre est versée sur la forme imprimante. L’impression est réalisée en faisant pénétrer l’encre avec une racle, à travers les parties non obturées de l’écran, de façon qu’elle se dépose sur le support à imprimer placé sous l’écran et que se crée ainsi l’image positive.
On se sert souvent de pochoirs en plastique, qui adhèrent à l’écran à l’aide de solvants.

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   Tous les enfants sont repartis avec leur production artistique !

     

              **** éditions Drozophile

www.drozophile.ch

Bande dessinée / jeunesse / beaux livres / coups de coeur

Editeur-sérigraphe CHRISTIAN HUMBERT-DROZ

L’atelier de sérigraphie était là. L’envie de faire de beaux livres
avec les auteurs genevois devait forcément aboutir par l’édition
de beaux livres en sérigraphie.
Les Editions Drozophile sont avant tout des éditions coups de
cœur de livres faits avec amour.avant-fumetto-2012-detail_laurent-moreau.jpg

Drozophile éditions
150, rue de Genève
CH-1226 Thônex  
T + 41 (0)22 349 98 25
F + 41 (0)22 348 14 19
E editions@drozophile.ch

    Sur le site Ricochet jeunesse, quelques infos

"C'est quoi Drozophile ?!

Au début, y avait un atelier de sérigraphie, avec un sérigraphe un peu fada, des dessinateurs pas piqués des vers non plus.

On cause beaucoup (enfin c'est ce qu'on m'a dit), on rêve, on immagine, et puis un jour toc, on s'y met, les dessinateurs dessinent, le sérigraphe trouve superbe, tout ce petit monde se retrouve autour de la machine, musique... et, les nuits sont trop courtes.

Déjà, y a une revue d'un plus ou moins grand format, plus ou moins périodique, avec des histoires dessinées autour d'un thème commun, un peu comme de la BD. C'est assez beau, très coloré, çà sent plutôt fort et c'est imprimé en sérigraphie.

Après, suite somme toute assez logique de la revue, y a des livres, des collections, et bien sûr des hors collection. Des formats pas très pratiques à caser dans les bibliothèques, toujours des histoires dessinées, les odeurs, les couleurs, la sérigraphie.

Y a aussi plein d'auteuses et d'auteurs, pas toujours très à l'heure, mais qui n'hésitent pas à mettre les mains dans l'encre quand le besoin s'en fait sentir, avec toujours l'envie de faire encore mieux, on regarde, on palpe, on critique, on peut encore améliorer. Le prochain livre, la prochaine revue.

Il y a même, depuis peu, une nouvelle collection ,«la coollection» en coédition avec les éditions «quiquandquoi» un livre en offset, car les 2 éditeurs ont eu un coup de cœur (encore un) pour le travail d’une jeune auteur, Camille Jourdy, et la sérigraphie aurait dénaturé son travail.

Alors, c'est quoi Drozophile? Editions coups de coeur, de çà au moins on est sûrs.

Christian Humbert-Droz

 

 

 

15h00: La Citadelle

 

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Nous découvrons l'entrée du

Palais du Gouverneur et ses jardins.

 

Avant de découvrir l'exposition "RUPESTRE", nous visitons la place et admirons la ville qui se profile le long des flots.

Un beau moment de détente à l'air libre ....

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RUPESTRES comme son nom l'indique est une exposition, inspirés des peintures rupestres de France, présentée dans les sous-sols des gouverneurs génois- Aujourd'hui Musée d'Histoire de Bastia.

  Nous pénétrons dans les couloirs souterrains, où, à la lueur des lampes frontales, nous découvrons les souterrains qui mènent à des grottes du XVIème siècle destinées aux anciennes citernes du Palais....

Planches de BD et projections sur les murs de dessins rupestres nous donnent l'impression de mettre nos pas dans ceux de nos ancêtres...

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C’est un voyage, effectué sur quelque deux années, au cœur des entrailles de la Terre, dans la matrice originelle de l'Homme, vers le dessin premier, la Création au sens propre et figuré.

 

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David Prudhomme, renommé « Le Bison », a embarqué Emmanuel Guibert, dit L'Abbé, Pascal Rabaté-Le Chafouin, Troub's-La Belette, Marc-Antoine Mathieu-Croma et Etienne Davodeau-L'Auroch, à la rencontre des grottes ornées du Paléolithique, pour observer et dessiner. Pour confronter leur regard, leurs impressions sur des œuvres millénaires, sur leurs confrères de l’âge de pierre, qui font étonnement écho avec eux, artistes du XXIe siècle...

 

 

  Dans cet album, il n’y a pas que les impressions qui se mélangent ; récits et dessins faits sur place s’entremêlent au fil des pages, en une gigantesque fresque, rugueuse et protéiforme. Les voix aussi se superposent, chacune soufflant sur la parole de l’autre, en de multiples histoires.
Un livre foisonnant par six auteurs majeurs de la bande dessinée.

 

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  link   Vidéo au Centre Culturel Una Volta

 Publié le dimanche 03 avril 2011  dans CORSE MATIN

BD à Bastia : dessinateurs du paléolithique et du XXIe siècle en face à face
 Dessinateurs du paléolithique et du XXIe siècle en face à face
  David Prudhomme, Troub's, Etienne Davodeau, Pascal Rabaté et Marc-Antoine Mathieu présentent cet album collectif, mêlant esquisses et des planches de bande dessinées retraçant cet incroyable projet. LOUIS VIGNAROLI

L'éditeur Futuropolis a présenté en avant-première pour BD à Bastia, l'album Rupestres. Travail collectif autour des dessins des grottes Niaux, Pech-Merle, Lascaux 2... Cinq des six dessinateurs (Prudhomme, Mathieu, Troub's, Rabaté, Davodeau) du livre - qui se veut un recueil et une réflexion artistique plus qu'une BD au sens littéral - étaient hier au musée pour le vernissage de leur expo mais aussi pour une rencontre animée par Jean-Christophe Ogier, de France Info.

Soixante minutes de questions, pour remonter le temps et raconter cette aventure.

David Prudhomme (auteur de l'excellent Rebetiko en 2009) se souvient de la genèse du projet du projet, un matin... « Je m'échauffe habituellement avec quelques dessins et ce jour-là, je dessine des chevaux, des bisons. Et j'ai retrouvé une liberté de gestes incroyable, c'était trop bon. J'ai décidé d'appeler des dessinateurs que je connaissais pour aller visiter ces grottes, se retrouver face à un travail qui a 20 000 ans ! Mais qui est le même que le nôtre. »

Encore des questions sur les motivations de ces hommes

Dessiner et écrire à six, forcément cela donne un album très divers : les gris de Davodeau succèdent aux ocres de Guibert, aux noirs de Troub's (Le paradis en quelque sorte en 2008). Ce dernier, justement, n'a pas hésité à entrer dans le projet : « il n'y avait pas forcément d'idées de livres même si c'est la finalité de notre métier mais moi, en Australie, j'ai vu les dessins rupestres des aborigènes et ça m'a fasciné ce rapport entre le trait et le support. »

Le trait, le coup de charbon ou de crayon, interpelle. Outre la facilité des hommes du paléolithique, les dessinateurs se demandent encore pourquoi sont-ils allés dessiner au fond de ces grottes ?

« Il faut bien se dire, avance Marc-Antoine Mathieu, qu'ils n'avaient absolument aucune image fixe... Donc pour garder la mémoire du mouvement, leurs doigts ont poursuivi le travail de leur oeil. Et dans une grotte, avec les creux, les surfaces planes et à la lumière d'une flamme, tout cela devait prendre une dimension inimaginable aujourd'hui. »

Reste les questiHons classiques : pourquoi tous ces animaux ? Pourquoi tous ces signes géométriques ? Et aucuns végétaux... « Nous sommes revenus avec autant de questions que lorsque nous y sommes allés, témoigne Etienne Davodeau. »

Album choral, Rupestres va sans doute faire date dans l'histoire de l'illustration, parce que c'est d'abord une expérience unique. Ensuite parce que les dessinateurs se sont réapproprié ces dessins vieux de 20 000 ans. Chacun avec leur style, ils ont redessiné des bisons, des bouquetins, des mammouths...

Le musée d'histoire : un cadre idéal

« Ce qui est étonnant, c'est que des hommes ont repassé les premiers dessins, poursuit David Prudhomme. Cela se fait d'ailleurs dans d'autres parties de la planète où les dessins rupestres sont depuis toujours réactivés en quelque sorte. Pour autant, il n'y a pas de narration dans ces images du paléolithique supérieur. » « A l'inverse, complète Rabaté, un guide pleurait en évoquant la beauté de la grotte Chauvet. Il nous disait qu'à la lueur d'une flamme, les animaux semblaient réellement courir. »

Rencontre très suivie dans une salle du musée d'histoire de Bastia, Rupestres a été une belle opportunité pour ouvrir grand les portes du bâtiment. Entre les citernes, théâtre naturel d'exposition, les jardins, lieu de convivialité et les salles de conférence, un vrai partenariat se tisse avec BD à Bastia.

 

  

RETOUR  à  19h30 épuisés mais heureux !

 

Nous tenons à remercier la Mairie de Zonza et la Collectivité Territoriale

( Service promotion du livre et de la lecture) qui nous ont permis de mener à bien ce projet, ainsi que les organisateurs d'Una volta et les bénévoles pour leur accueil et leur investissement dans ce beau Festival .



 

 

 

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